Browse Results

Showing 1,026 through 1,050 of 1,390 results

Penser I'ordre naturel, 1680-1810 (Oxford University Studies in the Enlightenment #2012:09)


Le XVIIIe siècle, quel que soit l’angle sous lequel on le considère, n’a cessé de penser l’ordre naturel. Comment les philosophes et les écrivains s’en emparent-ils? Malléable à souhait, le concept oscille en permanence entre une réalité postulée, mais inaccessible, et les représentations qui tentent d’en fixer la cohérence. Postuler l’existence d’un ordre naturel met toujours en place une expérience de pensée.Dans ce recueil d’articles situé à la croisée des sciences naturelles, de la littérature et de la réflexion esthétique, les contributeurs saisissent les diverses formes de cette expérience. Qu’il s’agisse d’envisager la notion dans une perspective finaliste, de confronter espaces théoriques et expérimentaux, de jouer sur la proximité entre ordre et désordre, ou d’évoquer les modifications, voire les dérives, qu’apporte l’action humaine, Penser l’ordre naturel (1680-1810) laisse entrevoir une inquiétude fondamentale: penser l’ordre, c’est interroger le rôle et la place de l’homme dans la nature, entre hasard et nécessité.

Pensionnats du Canada: Rapport final de la Commission de vérité et réconciliation du Canada, Volume I

by Commission de vérité et réconciliation du Canada

Entre 1867 et 2000, le gouvernement canadien a placé plus de 150 000 enfants autochtones dans des pensionnats d’un bout à l’autre du pays. Les autorités gouvernementales et les missionnaires étaient d’avis qu’afin de « civiliser et de christianiser » les enfants autochtones, il fallait les éloigner de leurs parents et de leur communauté d’origine respective. La vie de ces enfants au pensionnat était empreinte de solitude et d’exclusion. La discipline y était stricte et le déroulement du quotidien, lui, fortement régenté. Les langues et les cultures autochtones étaient dénigrées et réprimées. L’éducation et la formation technique prenaient trop souvent la forme de corvées et de tâches ménagères assurant l’autonomie des pensionnats. La négligence à l’égard des enfants fut institutionnalisée et le manque de supervision donna lieu à des situations où les élèves furent victimes de sévices physiques et sexuels. Une poursuite judiciaire déposée par les anciens pensionnaires a mené, en 2008, à la mise sur pied de la Commission de vérité et réconciliation du Canada. Étant l’aboutissement de plus de six ans de recherche, le rapport final de la Commission présente l’histoire des pensionnats ainsi que leur héritage, et trace la voie de la réconciliation. Pensionnats du Canada : L’histoire, partie 1, des origines à 1939 replace le système de pensionnats du Canada dans le contexte historique des campagnes européennes visant à coloniser et à convertir les Autochtones du monde entier. Dans le Canada post-confédération, le gouvernement adopta ce qui devint une politique de génocide culturel : suppression des langues et des pratiques spirituelles, perturbation des économies traditionnelles et imposition de nouvelles formes de gouvernement. Les pensionnats devinrent rapidement un élément central de cette politique. Le dessein destructeur de ces établissements fut décuplé par un sous-financement chronique et par des conflits incessants entre le gouvernement fédéral et les sociétés missionnaires, qui avaient le mandat d’assurer le bon fonctionnement de ces pensionnats. En raison d’un manque de leadership et de ressources, ces institutions ne purent maîtriser la crise de la tuberculose qui sévit durant presque toute cette période. Alarmés par des taux de mortalité élevés, de nombreux parents autochtones refusèrent d’envoyer leurs enfants dans ces établissements, ce qui poussa le gouvernement à adopter des règlements coercitifs sur la fréquentation. Alors que le gouvernement imposait une réglementation de plus en plus sévère à l’égard des parents, il en faisait bien peu pour régir la discipline, l’alimentation, la prévention des incendies et la salubrité dans les pensionnats. Il présidait, à la fin de cette période, un groupe pancanadien de foyers d’incendie latents n’ayant aucun objectif clair en matière d’éducation et qui étaient économiquement dépendants du travail non rémunéré d’enfants sous-alimentés et bien souvent malades.

Pensionnats du Canada: Rapport final de la Commission de vérité et réconciliation du Canada, Volume I

by Commission de vérité et réconciliation du Canada

Entre 1867 et 2000, le gouvernement canadien a placé plus de 150 000 enfants autochtones dans des pensionnats d’un bout à l’autre du pays. Les autorités gouvernementales et les missionnaires étaient d’avis qu’afin de « civiliser et de christianiser » les enfants autochtones, il fallait les éloigner de leurs parents et de leur communauté d’origine respective. La vie de ces enfants au pensionnat était empreinte de solitude et d’exclusion. La discipline y était stricte et le déroulement du quotidien, lui, fortement régenté. Les langues et les cultures autochtones étaient dénigrées et réprimées. L’éducation et la formation technique prenaient trop souvent la forme de corvées et de tâches ménagères assurant l’autonomie des pensionnats. La négligence à l’égard des enfants fut institutionnalisée et le manque de supervision donna lieu à des situations où les élèves furent victimes de sévices physiques et sexuels. Une poursuite judiciaire déposée par les anciens pensionnaires a mené, en 2008, à la mise sur pied de la Commission de vérité et réconciliation du Canada. Étant l’aboutissement de plus de six ans de recherche, le rapport final de la Commission présente l’histoire des pensionnats ainsi que leur héritage, et trace la voie de la réconciliation. Pensionnats du Canada : L’histoire, partie 2, de 1939 à 2000 porte sur le système de pensionnats du Canada depuis la fin de la Grande Dépression jusqu’à la fermeture du tout dernier établissement, à la fin des années 1990. Ce volume montre que le sous-financement et les conditions de vie précaires caractérisant les premières années d’existence des pensionnats ont perduré alors même que la plupart des Canadiens jouissaient d’une période de prospérité et de croissance sans précédent. En raison d’un programme de financement des plus maigres, les repas servis dans les pensionnats de la fin des années 1950 étaient loin de satisfaire aux Règles alimentaires du Canada. La surpopulation, les mauvaises conditions sanitaires et le défaut de respecter les règles de sécurité incendie étaient des problèmes courants pendant cette période. Tandis que les autorités gouvernementales en étaient venues à considérer les pensionnats comme étant coûteux et inefficaces, les Églises, elles, étaient réticentes à autoriser leur fermeture. Ce n’est qu’à la fin des années 1960 que le gouvernement fédéral finit par livrer bataille aux autorités religieuses pour leur arracher le contrôle de ce système. Souhaitant confier l’éducation des Premières Nations aux provinces, le gouvernement se heurta à l’opposition des organismes autochtones, qui demandaient « la maîtrise indienne de l’éducation indienne ». Après l’occupation d’un pensionnat albertain par des parents, un bon nombre d’établissements résistants passa sous administration autochtone. Le processus de fermeture des pensionnats coïncida avec un nombre grandissant de condamnations d’anciens membres du personnel pour agression sexuelle contre des élèves. Ces procès ont révélé toute l’ampleur du camouflage des sévices sexuels qui ont été infligés dans ces institutions. D’anciens élèves, qui se sont nommés les Survivants, ont mis sur pied des organismes nationaux et régionaux et ont été, en grande partie, le fer de lance de la campagne qui a mené le gouvernement fédéral à présenter des excuses en 2008 aux anciens pensionnaires et à leurs familles.

Pensionnats du Canada: Rapport final de la Commission de vérité et réconciliation du Canada, Volume 2

by Commission de vérité et réconciliation du Canada

Entre 1867 et 2000, le gouvernement canadien a placé plus de 150 000 enfants autochtones dans des pensionnats d’un bout à l’autre du pays. Les autorités gouvernementales et les missionnaires étaient d’avis qu’afin de « civiliser et de christianiser » les enfants autochtones, il fallait les éloigner de leurs parents et de leur communauté d’origine respective. La vie de ces enfants au pensionnat était empreinte de solitude et d’exclusion. La discipline y était stricte et le déroulement du quotidien, lui, fortement régenté. Les langues et les cultures autochtones étaient dénigrées et réprimées. L’éducation et la formation technique prenaient trop souvent la forme de corvées et de tâches ménagères assurant l’autonomie des pensionnats. La négligence à l’égard des enfants fut institutionnalisée et le manque de supervision donna lieu à des situations où les élèves furent victimes de sévices physiques et sexuels. Une poursuite judiciaire déposée par les anciens pensionnaires a mené, en 2008, à la mise sur pied de la Commission de vérité et réconciliation du Canada. Étant l’aboutissement de plus de six ans de recherche, le rapport final de la Commission présente l’histoire des pensionnats ainsi que leur héritage, et trace la voie de la réconciliation. Pensionnats du Canada : L’expérience inuite et nordique démontre que les pensionnats ont revêtu un aspect unique dans le Nord. En 1950, on ne comptait que six pensionnats et un foyer au-delà du soixantième parallèle. Avant 1950, le gouvernement fédéral avait confié les pensionnats nordiques aux sociétés missionnaires qui menaient principalement leurs activités dans la vallée du Mackenzie et au Yukon. Ce n’est qu’au cours des années 1950 que les enfants inuits ont fréquenté les pensionnats en grand nombre. En raison de l’énorme distance qu’ils devaient franchir pour se rendre aux pensionnats, certains d’entre eux furent séparés de leurs parents pendant des années. La mise en place de petits foyers, comme on les appelait, et de pensionnats de jour au sein de plus d’une douzaine de collectivités inuites dans la région est de l’Arctique amena de nombreux parents inuits à s’établir dans ces collectivités durant toute l’année pour demeurer près de leurs enfants, contribuant ainsi à la transformation radicale de l’économie et du mode de vie inuits. Les institutions nordiques n’évoquent pas tous les mêmes souvenirs. Le personnel du Grandin College de Fort Smith et celui du Churchill Vocational Centre dans le nord du Manitoba ont été fréquemment cités pour leur rôle positif dans le développement et le soutien d’une nouvelle génération de dirigeants autochtones. Par contre, le legs de certains pensionnats, dont Grollier Hall d’Inuvik et Turquetil Hall d’Igluligaarjuk (bras Chesterfield), est bien plus sombre. Ces pensionnats ont été caractérisés par des régimes prolongés d’agressions sexuelles et de discipline stricte qui ont marqué pour la vie plusieurs générations d’enfants. Puisque les Autochtones forment une grande part de la population des territoires nordiques du Canada, l’impact que ces pensionnats ont eu a été fortement ressenti dans l’ensemble de la région. Et comme l’histoire de ces établissements est très récente, les répercussions intergénérationnelles et l’héritage de ceux-ci sont particulièrement intenses dans le Nord.

Pensionnats du Canada: Rapport final de la Commission de vérité et réconciliation du Canada, Volume 3

by Commission de vérité et réconciliation du Canada

Entre 1867 et 2000, le gouvernement canadien a placé plus de 150 000 enfants autochtones dans des pensionnats d’un bout à l’autre du pays. Les autorités gouvernementales et les missionnaires étaient d’avis qu’afin de « civiliser et de christianiser » les enfants autochtones, il fallait les éloigner de leurs parents et de leur communauté d’origine respective. La vie de ces enfants au pensionnat était empreinte de solitude et d’exclusion. La discipline y était stricte et le déroulement du quotidien, lui, fortement régenté. Les langues et les cultures autochtones étaient dénigrées et réprimées. L’éducation et la formation technique prenaient trop souvent la forme de corvées et de tâches ménagères assurant l’autonomie des pensionnats. La négligence à l’égard des enfants fut institutionnalisée et le manque de supervision donna lieu à des situations où les élèves furent victimes de sévices physiques et sexuels. Une poursuite judiciaire déposée par les anciens pensionnaires a mené, en 2008, à la mise sur pied de la Commission de vérité et réconciliation du Canada. Étant l’aboutissement de plus de six ans de recherche, le rapport final de la Commission présente l’histoire des pensionnats ainsi que leur héritage, et trace la voie de la réconciliation. Pensionnats du Canada : L’expérience métisse rend compte de la longueur et de la complexité de l’expérience des Métis dans les pensionnats du Canada. Celle-ci ne met pas seulement en cause le gouvernement fédéral et les autorités religieuses, mais aussi les administrations provinciales et territoriales. Les Églises souhaitant convertir autant d’enfants autochtones que possible, elles ne s’opposèrent pas à l’admission d’enfants métis. À Saint-Paul-des-Métis, en Alberta, les missionnaires catholiques romains fondèrent au début du XXe siècle un pensionnat sur mesure pour ces enfants, tandis que les anglicans établissaient des foyers pour ceux du Yukon dans les années 1920 et 1950. La politique du gouvernement fédéral sur l’éducation des enfants métis était constamment redéfinie. À certains moments, le gouvernement considérait que les Métis faisaient partie de « classes dangereuses » que les pensionnats allaient civiliser et assimiler. Cette vision a mené à divers moments à l’adoption de politiques permettant l’admission de ces enfants. Toutefois, sur le plan de la juridiction, le gouvernement fédéral croyait que la responsabilité d’éduquer et d’assimiler les Métis revenait aux gouvernements provinciaux et territoriaux. Lorsque cette vision avait cours, les agents des Indiens avaient souvent l’ordre de retirer les enfants métis des pensionnats. Comme les gouvernements provinciaux et territoriaux hésitaient à fournir des services à cette communauté, de nombreux parents métis souhaitant faire instruire leurs enfants dans une école n’avaient d’autre option que de tenter de les faire admettre dans un pensionnat. Lorsque les gouvernements provinciaux ont commencé à fournir davantage de services d’éducation aux élèves métis après la Deuxième Guerre mondiale, bon nombre de ces enfants vivaient dans des foyers ou des pensionnats dirigés ou financés par ces mêmes gouvernements. Il reste beaucoup à faire pour déterminer l’impact que ces établissements ont eu sur les enfants métis, leur famille et leurs communautés, et pour corriger la situation.

Pensionnats du Canada: Rapport final de la Commission de vérité et réconciliation du Canada, Volume 4

by Commission de vérité et réconciliation du Canada

Entre 1867 et 2000, le gouvernement canadien a placé plus de 150 000 enfants autochtones dans des pensionnats d’un bout à l’autre du pays. Les autorités gouvernementales et les missionnaires étaient d’avis qu’afin de « civiliser et de christianiser » les enfants autochtones, il fallait les éloigner de leurs parents et de leur communauté d’origine respective. La vie de ces enfants au pensionnat était empreinte de solitude et d’exclusion. La discipline y était stricte et le déroulement du quotidien, lui, fortement régenté. Les langues et les cultures autochtones étaient dénigrées et réprimées. L’éducation et la formation technique prenaient trop souvent la forme de corvées et de tâches ménagères assurant l’autonomie des pensionnats. La négligence à l’égard des enfants fut institutionnalisée et le manque de supervision donna lieu à des situations où les élèves furent victimes de sévices physiques et sexuels. Une poursuite judiciaire déposée par les anciens pensionnaires a mené, en 2008, à la mise sur pied de la Commission de vérité et réconciliation du Canada. Étant l’aboutissement de plus de six ans de recherche, le rapport final de la Commission présente l’histoire des pensionnats ainsi que leur héritage, et trace la voie de la réconciliation. Pensionnats du Canada : Enfants disparus et lieux de sépulture non marqués est représente le premier effort systématique visant à compiler et à analyser les décès survenus dans les pensionnats, ainsi qu’à reconnaître l’existence de cimetières d’élèves ainsi que les caractéristiques de ceux-ci, dans le contexte réglementaire du fonctionnement de ces établissements. Dans le cadre de ses travaux, la Commission de vérité et réconciliation du Canada a créé le Registre national des élèves décédés dans les pensionnats. En raison des lacunes dans les données disponibles, ce registre est loin d’être complet. On a répertorié 3 200 victimes des pensionnats, mais le nombre réel de décès serait vraisemblablement beaucoup plus élevé. L’analyse a aussi démontré que les taux de mortalité dans ces établissements étaient bien supérieurs à ceux caractérisant le reste de la population canadienne d’âge scolaire. L’incapacité à établir et à mettre en œuvre des normes adéquates en matière de soins, conjuguée à l’absence d’un financement adéquat de ces institutions, se sont soldées par des taux de mortalité indûment élevés. Les hauts fonctionnaires du gouvernement et les autorités religieuses savaient très bien que les soins de garde que fournissaient les pensionnats étaient inadéquats. Rares sont les enfants décédés dans ces institutions qui ont été rapatriés dans leur communauté d’origine. On les enterrait plutôt au pensionnat ou dans les cimetières avoisinants, administrés par les missionnaires. Lorsque ces établissements et les missions fermèrent leurs portes, ces lieux furent abandonnés. Dans bien des cas, les communautés autochtones, les Églises et le personnel de l’époque ont pris des mesures pour réhabiliter ces cimetières et pour commémorer les défunts qui y sont enterrés. Toutefois, la plupart de ces sites sont laissés à l’abandon et n’attendent qu’à être profanés. Face à ce manque d’intérêt, la CVR propose de mettre sur pied une stratégie nationale pour documenter, valoriser, commémorer et protéger les cimetières des pensionnats.

Pensionnats du Canada: Rapport final de la Commission de vérité et réconciliation du Canada, Volume 5

by Commission de vérité et réconciliation du Canada

Entre 1867 et 2000, le gouvernement canadien a placé plus de 150 000 enfants autochtones dans des pensionnats d’un bout à l’autre du pays. Les autorités gouvernementales et les missionnaires étaient d’avis qu’afin de « civiliser et de christianiser » les enfants autochtones, il fallait les éloigner de leurs parents et de leur communauté d’origine respective. La vie de ces enfants au pensionnat était empreinte de solitude et d’exclusion. La discipline y était stricte et le déroulement du quotidien, lui, fortement régenté. Les langues et les cultures autochtones étaient dénigrées et réprimées. L’éducation et la formation technique prenaient trop souvent la forme de corvées et de tâches ménagères assurant l’autonomie des pensionnats. La négligence à l’égard des enfants fut institutionnalisée et le manque de supervision donna lieu à des situations où les élèves furent victimes de sévices physiques et sexuels. Une poursuite judiciaire déposée par les anciens pensionnaires a mené, en 2008, à la mise sur pied de la Commission de vérité et réconciliation du Canada. Étant l’aboutissement de plus de six ans de recherche, le rapport final de la Commission présente l’histoire des pensionnats ainsi que leur héritage, et trace la voie de la réconciliation. Pensionnats du Canada : Les séquelles décrit ce que le Canada doit faire s’il veut surmonter les séquelles tragiques de l’existence des pensionnats et prendre la voie de la réconciliation avec les premiers peuples du pays. Pendant plus de 125 ans, les enfants autochtones ont souffert de mauvais traitements et de négligence dans des pensionnats dirigés par le gouvernement du Canada et les autorités religieuses. Arrachés à leur famille et leur communauté respective, ils ont été enfermés dans d’immenses établissements, un cadre effrayant où ils étaient déconnectés de leur culture et punis lorsqu’ils parlaient leur langue maternelle. Des maladies infectieuses ont coûté la vie à de nombreux élèves et ceux qui ont survécu l’ont fait dans des conditions pénibles et débilitantes. Dans la plupart des pensionnats du Canada, la compassion et l’éducation étaient des denrées rares. Bien que le Canada ait présenté des excuses officielles pour le système de pensionnats et dédommagé ses survivants, les séquelles dommageables de ces établissements sont encore perceptibles aujourd’hui. Ce volume porte sur l’ombre projetée par les pensionnats sur l’existence des Canadiens autochtones, plus susceptibles que le reste de la population canadienne de vivre dans la pauvreté, d’être en mauvaise santé et de mourir plus jeunes, plus susceptibles aussi de se faire retirer leurs enfants et de connaître la vie en prison. C’est aussi dans les pensionnats que résident les causes de la disparition de nombreuses langues autochtones et de l’érosion des traditions culturelles.

Pensionnats du Canada: Rapport final de la Commission de vérité et réconciliation du Canada, Volume 6

by Commission de vérité et réconciliation du Canada

Entre 1867 et 2000, le gouvernement canadien a placé plus de 150 000 enfants autochtones dans des pensionnats d’un bout à l’autre du pays. Les autorités gouvernementales et les missionnaires étaient d’avis qu’afin de « civiliser et de christianiser » les enfants autochtones, il fallait les éloigner de leurs parents et de leur communauté d’origine respective. La vie de ces enfants au pensionnat était empreinte de solitude et d’exclusion. La discipline y était stricte et le déroulement du quotidien, lui, fortement régenté. Les langues et les cultures autochtones étaient dénigrées et réprimées. L’éducation et la formation technique prenaient trop souvent la forme de corvées et de tâches ménagères assurant l’autonomie des pensionnats. La négligence à l’égard des enfants fut institutionnalisée et le manque de supervision donna lieu à des situations où les élèves furent victimes de sévices physiques et sexuels. Une poursuite judiciaire déposée par les anciens pensionnaires a mené, en 2008, à la mise sur pied de la Commission de vérité et réconciliation du Canada. Étant l’aboutissement de plus de six ans de recherche, le rapport final de la Commission présente l’histoire des pensionnats ainsi que leur héritage, et trace la voie de la réconciliation. Pensionnats du Canada : La réconciliation documente la complexité de la réconciliation en présentant les constatations tirées des témoignages des survivants des pensionnats et d’autres participants aux activités et aux audiences de la Commission. Pour de nombreux Autochtones, la réconciliation passe par l’apaisement des familles et des collectivités, et par la revitalisation des cultures, des langues, de la spiritualité, des lois et des systèmes de gouvernance. Pour les gouvernements, l’institution d’une relation respectueuse suppose le démantèlement d’une culture politique et bureaucratique séculaire s’appuyant, trop souvent, sur des notions d’assimilation dépassées. Quant aux Églises, un engagement à long terme envers la réconciliation passe par la réparation des actes dévastateurs commis dans les pensionnats, le respect de la spiritualité des Autochtones et le soutien à leur lutte pour obtenir justice et équité. Les écoles doivent enseigner l’histoire canadienne en favorisant le respect mutuel, l’empathie et le dialogue. Les jeunes doivent savoir ce qui s’est passé dans les pensionnats et connaître la riche histoire et les connaissances collectives des peuples autochtones. Ce volume fait aussi ressortir le rôle de la mémoire, de la société canadienne, du secteur privé et des organismes à but non lucratif certes, mais aussi des médias et de la communauté sportive, dans le processus de réconciliation. La Commission presse le Canada d’adopter la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones en vue de mener à bien la réconciliation. Victimes de violence et de discrimination, les peuples autochtones ont pourtant des droits conférés à chacun en plus des droits issus de traités, et ces derniers ont un rôle crucial à jouer dans la réconciliation. Tous les Canadiens doivent comprendre en quoi les approches traditionnelles de la résolution de conflits, la réparation des préjudices et la restauration des relations des Premières Nations, des Inuits et des Métis peuvent orienter le processus. Les appels à l’action de la Commission établissent des mesures concrètes à prendre pour que nos descendants puissent vivre ensemble dans la dignité, la paix et la prospérité, sur ces terres désormais communes.

Perspektiven auf Mehrsprachigkeit im Fremdsprachenunterricht – Regards croisés sur le plurilinguisme et l’apprentissage des langues (Literatur-, Kultur- und Sprachvermittlung: LiKuS)


Der Sammelband bündelt aktuelle Arbeiten zu Mehrsprachigkeit und Mehrkulturalität aus fremdsprachendidaktischer Perspektive. Die Beiträge beleuchten neuere Fragestellungen, empirische Forschungsansätze und Unterrichtsmaterialien aus Deutschland, Frankreich und der Schweiz. Zentral ist die kritische Auseinandersetzung mit dem Konzept mehrsprachiger und mehrkultureller Kompetenz, wie es der Gemeinsame Europäische Referenzrahmen für Sprachen des Europarates entwirft. Die Texte in deutscher und französischer Sprache sind aus einer internationalen Tagung an der Universität Göttingen hervorgegangen. Der Band richtet sich an Leserinnen und Leser aus Fremdsprachenforschung und Unterrichtspraxis.

Pharmacocinétique avec Mathematica®

by Yves Jacomet

Cet ouvrage fournit une méthode informatique qui permet de calculer soi-même la distribution d'un médicament et de visualiser le résultat en faisant varier les paramètres ordinaires de la prescription médicale. Il repose sur une utilisation pratique de Mathematica® lors d'une administration unique ou répétée quelle que soit la voie d'administration dans un ou deux compartiments de distribution. Les traditionnelles équations différentielles sont toutes remplacées par la transformation de Laplace qui permet également de mieux différencier le phénomène de linéarité et de non-linéarité. Il propose également une introduction à la cinétique de population qui, par essence, valide les calculs précédents et ouvre la voie à une utilisation moderne de la pharmacocinétique pour les médicaments qui nécessitent une plus grande précision d'utilisation. Les étudiants en médecine, en sciences et en pharmacie tireront profit de la lecture de cet ouvrage de même que les professionnels du médicament.

Phénoménologie de la religion et herméneutique théologique dans la pensée du jeune Heidegger: Commentaire analytique des Fondements philosophiques de la mystique médiévale (1916-1919) (Phaenomenologica #184)

by Sylvain Camilleri

Cette étude tente de reconstruire la première phénoménologie de la religion du jeune Heidegger par l’examen du recueil de notes éparses rédigées entre 1916 et 1919 et intitulé rétrospectivement Les fondements philosophiques de la mystique médiévale. Entre sa thèse d’habilitation et ses premiers cours d’après-guerre, Heidegger se consacre à l’écriture d’une Phénoménologie de la conscience religieuse qui, pour des raisons quelque peu mystérieuses, restera finalement inachevée. Si certains de ses éléments seront repris et assimilés dans les cours sur Paul et Augustin des années 1920 et 1921, de nombreux autres, concernant des auteurs tels que Maître Eckhart, Bernard de Clairvaux, Luther, Schleiermacher ou Adolf Reinach, ou des notions phénoménologiques, théologiques et religieuses, telles que la prédonation, la foi, la prière ou l’a priori religieux, trouvent dans ce texte une thématisation tout à fait spécifique, dictée par une situation biographique et philosophique singulière. C’est pour répondre à cette dimension hapaxique que ce livre tente un commentaire exhaustif des notes heideggeriennes. Et c’est à l’occasion de cette lecture suivie que sont apparues les grandes lignes de ce que l’on peut appeler une « herméneutique théologique » censée guider la phénoménologie sur le terrain religieux nouvellement investi et la familiariser avec des phénomènes qui résistent en certains endroits à son esprit méthodique. Malgré leur caractère introductif, les premières recherches de Heidegger témoignent d’une richesse, d’une profondeur et d’un respect de la vie religieuse inégalés à ce jour et il n’est pas exagéré de dire qu’elles devraient servir de prolégomènes à toute phénoménologie future de la religion. Ainsi, parallèlement au travail d’explication, le travail ici présenté esquisse en ce domaine quelques chemins possibles en prolongeant certaines descriptions heideggeriennes et en posant les bases d’un nouveau dialogue entre phénoménologie, théologie et sciences religieuses.

Phénoménologie transcendantale: Figures du transcendantal de Kant à Heidegger (Phaenomenologica #232)

by Paul Slama

This book presents the history of metaphysics through transcendental phenomenology and interpretations of Kant, Fichte, Cohen, Windelband, Rickert, Husserl, Scheler, and Heidegger. Slama introduces the "praxiologico-transcendental" figure where transcendental knowledge opens up a "praxiological" life of subjectivity for whom reality becomes a continual practical problem. In so doing, this book also establishes the principles of a "praxiological" thinking of perception, starting from the conceptuality of the “tool”, which is grounded in the praxiologico-transcendantal. Thus, the author presents and argues for this unitary figure of transcendental philosophy as a crucial figure of metaphysics. This book appeals to students and researchers working in phenomenology and metaphysics. Ce livre propose une histoire de la métaphysique à partir de la figure de Kant, et avec la phénoménologie transcendantale comme centre. À partir d'une lecture précise d'auteurs centraux de la tradition transcendantale (Kant, Fichte, Cohen, Windelband, Rickert, Husserl, Scheler, Heidegger), il fait l'hypothèse d'une figure "praxiologico-transcendantale" où la connaissance transcendantale ouvre une vie "praxiologique" de la subjectivité, qui se trouve ainsi frottée au réel qui devient un incessant problème pratique pour lui. Ce faisant, ce livre établit les principes d'une pensée de la perception "praxiologique", à partir de la conceptualité de l' « outil ». Il s'agit in fine de donner une figure unitaire de la philosophie transcendantale dans son ensemble, comme moment crucial dans l'histoire de la métaphysique.

'The Philosophes' by Charles Palissot

by Jessica Goodman

In 1760, the French playwright Charles Palissot de Montenoy wrote Les Philosophes – a scandalous farcical comedy about a group of opportunistic self-styled philosophers. Les Philosophes emerged in the charged historical context of the pamphlet wars surrounding the publication of Diderot and d’Alembert’s Encyclopédie, and delivered an oblique but acerbic criticism of the intellectuals of the eighteenth-century Enlightenment, including the likes of Diderot and Rousseau. This book presents the first high-quality English translation of the play, including critical apparatus. The translation is based on Olivier Ferret’s edition, and renders the text into iambic pentameter to preserve the character of the original. Adaptations are further provided of Ferret’s introduction and notes. This masterful and highly accessible translation of Les Philosophes opens up this polemical text to a non-specialist audience. It will be a valuable resource to non-Francophone scholars and students working on the philosophical exchanges of the Enlightenment. Moreover, this translation – the result of a year-long project undertaken by Jessica Goodman with six of her undergraduate French students – expounds the value of collaboration between scholar and student, and, as such, provides a model for other language tutors embarking on translation projects with their students.

'The Philosophes' by Charles Palissot

by Jessica Goodman

In 1760, the French playwright Charles Palissot de Montenoy wrote Les Philosophes – a scandalous farcical comedy about a group of opportunistic self-styled philosophers. Les Philosophes emerged in the charged historical context of the pamphlet wars surrounding the publication of Diderot and d’Alembert’s Encyclopédie, and delivered an oblique but acerbic criticism of the intellectuals of the eighteenth-century Enlightenment, including the likes of Diderot and Rousseau. This book presents the first high-quality English translation of the play, including critical apparatus. The translation is based on Olivier Ferret’s edition, and renders the text into iambic pentameter to preserve the character of the original. Adaptations are further provided of Ferret’s introduction and notes. This masterful and highly accessible translation of Les Philosophes opens up this polemical text to a non-specialist audience. It will be a valuable resource to non-Francophone scholars and students working on the philosophical exchanges of the Enlightenment. Moreover, this translation – the result of a year-long project undertaken by Jessica Goodman with six of her undergraduate French students – expounds the value of collaboration between scholar and student, and, as such, provides a model for other language tutors embarking on translation projects with their students.

'The Philosophes' by Charles Palissot

by Jessica Goodman

In 1760, the French playwright Charles Palissot de Montenoy wrote Les Philosophes – a scandalous farcical comedy about a group of opportunistic self-styled philosophers. Les Philosophes emerged in the charged historical context of the pamphlet wars surrounding the publication of Diderot and d’Alembert’s Encyclopédie, and delivered an oblique but acerbic criticism of the intellectuals of the eighteenth-century Enlightenment, including the likes of Diderot and Rousseau. This book presents the first high-quality English translation of the play, including critical apparatus. The translation is based on Olivier Ferret’s edition, and renders the text into iambic pentameter to preserve the character of the original. Adaptations are further provided of Ferret’s introduction and notes. This masterful and highly accessible translation of Les Philosophes opens up this polemical text to a non-specialist audience. It will be a valuable resource to non-Francophone scholars and students working on the philosophical exchanges of the Enlightenment. Moreover, this translation – the result of a year-long project undertaken by Jessica Goodman with six of her undergraduate French students – expounds the value of collaboration between scholar and student, and, as such, provides a model for other language tutors embarking on translation projects with their students.

Philosophy, Phenomenology, Sciences: Essays in Commemoration of Edmund Husserl (Phaenomenologica #200)

by Carlo Ierna Hanne Jacobs Filip Mattens

The present volume contains many of the papers presented at a four-day conference held by the Husserl-Archives in Leuven in April 2009 to c- memorate the one hundred and ?ftieth anniversary of Edmund Husserl’s birth. The conference was organized to facilitate the critical evaluation of Husserl’s philosophical project from various perspectives and in light of the current philosophical and scienti?c climate. Still today, the characteristic tension between Husserl’s concrete and detailed descriptions of consciousness, on the one hand, and his radical philosophical claim to ultimate truth and certainty in thinking, feeling, and acting, on the other, calls for a sustained re?ection on the relation between a Husserlian phenomenological philosophy and philosophy in general. What can phenomenological re?ection contribute to the ongoing discussion of certain perennial philosophical questions and which phi- sophical problems are raised by a phenomenological philosophy itself? In addition to addressing the question of the relation between p- nomenology and philosophy in general, phenomenology today cannot avoid addressing the nature of its relation to the methods and results of the natural and human sciences. In fact, for Husserl, phenomenology is not just one among many philosophical methods and entirely unrelated to the sciences. Rather, according to Husserl, phenomenology should be a “?rst philosophy” and should aim to become the standard for all true science.

Physique des Écoulements Continus (Mathématiques et Applications #74)

by Jean-Paul Caltagirone

La mécanique des fluides est abordée sous deux points de vue, physique et mathématique. Les bases de la mécanique des milieux continus sont d'abord présentées en détail en précisant les hypothèses et approximations qui conduisent aux lois de conservation. Les outils d'analyse des équations générales, étude en ordres de grandeurs, analyse adimensionnelle et similitude, permettent ensuite d'introduire les approximations de fluide parfait d'Euler, de fluides visqueux en régime de Stokes et de la couche limite de Prandtl. Les notions de stabilité des écoulements, de turbulence et les écoulements compressibles sont ensuite présentés. Les écoulements multiphysiques ouvrent des perspectives pour la recherche et le traitement d'applications complexes. In this book, fluid mechanics is addressed from both physical and mathematical perspectives. As a first step, the basic theory of continuum mechanics is detailed, pointing out the different assumptions and approximations that lead to conservation laws. As a second step, scaling studies, dimensional analysis and similitude of the general equations help to introduce the inviscid Euler fluid approximation, the Stokes approximation of viscous flow and Prandtl’s boundary layer approximation. Lastly, the concepts of stability, turbulence and compressible flows are presented. Multiphysics approach of flows will provide readers with deeper insights into basic and applied research on complex processing.

Plans d'expérience: constructions et analyses statistiques (Mathématiques et Applications #67)

by Walter Tinsson

Il est souvent nécessaire de réaliser des expériences afin de modéliser le comportement d’un phénomène complexe. La méthode des plans d’expérience a pour objectif d’obtenir un maximum d’information sur le phénomène étudié en un minimum d’expériences. Ceci est primordial si l’objectif est un gain de temps ou de qualité. Cet ouvrage détaille les fondements théoriques de la méthode mathématique des plans d’expérience. Ceci est abordé tout au long des quatre parties suivantes. Présentation générale de la méthode et des outils mathématiques. Plans d’expérience pour facteurs quantitatifs : modèle d’ordre un, modèle à effets d’interactions, surface de réponse, modèle à effets de blocs et modèle pour mélanges. Plans d’expérience pour facteurs qualitatifs : modèle additif, modèle à effets d’interactions et modèle à effets de blocs. Efficacité et optimalité : optimalité uniforme, A, D et E-efficacité, généralisation à la notion de Fq-efficacité, optimalité universelle. De nombreux exemples sont utilisés afin d’illustrer les diverses techniques présentées. Les démonstrations mathématiques de la plupart des résultats énoncés figurent en annexe. When a complex phenomenon is studied it is common to run experiments in order to fit a model. In such situations experimental designs can be used to find a maximum of information in a minimum of trials. This is of prime importance when the goal is to save time or improve quality. This book is structured in four parts: a general presentation of the method and mathematical background, experimental designs for quantitative factors, experimental designs for qualitative factors, and optimality of experimental designs. Numerous examples are introduced in order to illustrate the applications and mathematical proofs for most of the results are given in appendices.

Poil de Carotte

by Jules Renard

Cette uvre (edition relie) fait partie de la serie TREDITION CLASSICS. La maison d'edition tredition, basee a Hambourg, a publie dans la serie TREDITION CLASSICS des ouvrages anciens de plus de deux millenaires. Ils etaient pour la plupart epuises ou uniquement disponible chez les bouquinistes. La serie est destinee a preserver la litterature et a promouvoir la culture. Avec sa serie TREDITION CLASSICS, tredition a comme but de mettre a disposition des milliers de classiques de la litterature mondiale dans differentes langues et de les diffuser dans le monde entier.

Refine Search

Showing 1,026 through 1,050 of 1,390 results